Vous avez terminé votre premier jet de roman. Passez à l’étape suivante en toute sérénité grâce à ces 5 conseils. Comment bien démarrer vos corrections ? Comment garder la motivation et mettre plus de chances de votre côté pour être édité ? Dans cet article, vous trouverez aussi des astuces pour gérer le côté affectif que l’on porte à son texte, pour progresser facilement lors de la réécriture et pour avancer sans stress.
1re astuce : Bien démarrer vos corrections de roman
Ne faites jamais l’impasse sur les 4 semaines de pause minimum entre le premier jet et le début de vos corrections ni entre la V2 et la V3. Relire son texte sans s’en être détaché ne sert à rien (OK, j’exagère un peu, mais vous voyez l’idée).
Vous pensez gagner du temps… en fait, vous en perdez ! Vous ne voyez pas votre histoire avec assez de recul ni avec un œil neuf, bref vous manquerez d’efficacité.
Donc, oui, même si cela peut paraître paradoxal, pour commencer ses corrections il ne faut plus toucher à son texte.
2e astuce ou plutôt 2 conseils pour des révisions plus sereines de votre manuscrit
Rappelez-vous que le but des corrections n’est pas d’atteindre un texte parfait.
Est-ce que cela existe d’ailleurs le roman parfait ? Le but des corrections est de créer, avec les moyens et outils dont vous disposez, la meilleure version possible de votre histoire.
Concentrez-vous sur la cohérence de l’intrigue, les personnages et les émotions qu’ils suscitent ainsi que sur l’immersion du lecteur dans votre récit. Chassez tout ce qui pourrait le sortir de lecture.
Ensuite, envoyez votre manuscrit dans le monde éditorial et passez au suivant. À chaque histoire, chaque premier jet terminé, chaque version corrigée de roman, vous gagnez en expérience, vous vous améliorez, votre plume s’affute, vous vous connaissez de mieux en mieux lors du processus d’écriture. Et vous multipliez vos chances d’être édité !
Gardez à l’esprit que rien n’est figé : ni le début, ni le milieu, ni la fin de l’histoire.
Enlevez ce poids de vos épaules et n’hésitez pas à tout chambouler. Si vous sentez que c’est pour le bien de l’histoire : allez-y !
Quoi qu’il arrive : gardez vos anciennes versions et faites des sauvegardes régulières (je répète : faites des sauvegardes régulières et sur au moins 2 supports différents comme un disque dur externe et une boite e-mail).
Et si finalement l’option que vous aviez choisie ne vous mène nulle part, ce n’est pas grave. Chaque ligne écrite est une marche de plus gravie sur l’escalier de progression de votre écriture.
3e astuce : gérer le côté affectif de votre texte
Créez-vous un fichier de scènes coupées déplacées. La dimension affective de nos textes, notamment quand on débute, prend une place parfois trop importante et peut nous empêcher de corriger nos textes efficacement. On n’arrive tout simplement pas à supprimer certains passages…
*Parce que l’on adore telle ou telle scène et que l’on veut à tout prix la garder, même si c’est au détriment de la caractérisation d’un personnage.
*Parce que l’on veut absolument garder cette fin qui déchire et que l’on a imaginée depuis le début, alors qu’elle envoie le mauvais message au lecteur.
*Parce qu’on a passé des heures sur ce chapitre et que cela nous crève le cœur de le supprimer.
Pourtant il le faut !
Mais pas de panique ! Vous ne les supprimez pas vraiment : vous les déplacez simplement. Et peut-être que vous pourrez reprendre l’une ou l’autre pour une nouvelle histoire.
4e astuce pour progresser à pas de géant lors de la réécriture
On apprend autant voire plus en bêta-lisant qu’en étant bêta-lu.
Bien sûr, recevoir une bêta-lecture constructive et bienveillante est très formateur et révélateur. Et je le recommande absolument ! Rien ne vaut un œil extérieur sur son récit pour déceler les points forts et les points faibles de son roman.
Mais bêta-lire le texte d’un autre auteur permet de prendre du recul sur ses propres écrits, de creuser les mécanismes des techniques narratives ou du style, de décrypter la façon dont on peut faire passer un message, une émotion ou faire une description immersive. Pourquoi cela marche dans tel cas et pas dans un autre, par exemple.
???? Vous aimeriez apprendre à bêta-lire : ceci pourrait vous intéresser.
5e astuce : pour avancer sans stress dans vos corrections de roman
Offrez-vous un journal d’auteur pour suivre votre progression, déverser vos doutes et questions, jouir de la fin d’un premier jet, créer un processus de correction qui vous correspond et avec lequel vous serez en confiance. L’écriture dans ce journal intime d’écriture est très bénéfique. Quand vous serez au milieu de votre 3e roman et que vous aurez un coup de mou, vous saurez que c’est normal, puisque c’est la 3e fois que cela vous arrive. Vous saurez que cela fait partie de votre processus d’écriture et surtout que cela ne vous empêchera pas d’atteindre la ligne d’arrivée. Idem quand vous attaquerez vos corrections.
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J’espère que ces 5 astuces et demie vous ont plu et vous aideront à corriger votre roman. Et surtout, n’hésitez pas si vous avez des questions ou si vous rencontrez des problèmes, je peux vous aider à trouver des solutions.
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